si l'immensité était contée sortie de résidence
si l'immensité était contée sortie de résidence

Si l’immensité était contée

Etape de création organisée dans le cadre de L’immense festival

Le lundi 25 mars 2024

à 18h

 

Spectacle à partir de 10 ans

 

L’IMMENSITÉ : IMMERSION DANS UNE MERDE MATÉRIELLE ÉNORME, NON SANS IMPACT SUR LA TRAJECTOIRE DE L’ÉMANCIPATION

 

"Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde." Albert Camus

"Mal nommer les gens, c’est ajouter à leur malheur sur terre." Le Syndicat des immenses

"Ne pas pouvoir nommer les malheurs du monde, c’est être incapable de les dénoncer." Le Syndicat des immenses

Juste avant que ne commence cette histoire, quelque part, on ne sait où, une voix marmonne une comptine : « Il était une fois un pauvre bûcheron et sa femme. Ils avaient beaucoup d’enfants mais plus rien à manger. Alors l’homme et la femme allèrent perdre leurs enfants dans la forêt. C’est ainsi que les enfants comprirent que les cauchemars n’appartiennent pas seulement au monde des rêves. En rentrant chez eux, seuls et un peu déprimés, les parents ne cessaient de s’encourager en répétant : « Que pouvait-on faire d’autre ? C’est une fatalité. On ne peut rien faire. Il n’y a rien à faire. »

   
Catherine Pierloz

Catherine Pierloz est née un matin de janvier, il y a de plus en plus longtemps, sous le signe du Capricorne. Elle a grandi là où s’arrêtait un chemin asphalté et où commençait la forêt. Nourrie de sous-bois touffu, d’épines de pin, de ruisseaux sombres, de mousse iridescente et de parfum de champignons en décomposition, elle a toujours été solitaire, par timidité autant que par conviction.

Catherine a le goût des amitiés qui s’accommodent de longs silences. Elle a étudié l’histoire de l’art, parce que l’art porte la trace des faces sombres et refoulées des civilisations. Suite à ces études, elle a enseigné dans des écoles pour élèves en déperdition parce que former les générations futures est la seule manière de résister sans se compromettre. Devenue conteuse parce que les élèves sont des vampires et que les langages morts pratiqués dans les écoles lui anesthésiaient lentement le cerveau; elle a une prédilection pour les récits longs parce qu’elle a davantage le souffle des diseurs d’épopées que des virtuoses d’histoires courtes à chute désopilante. Elle conte pour se tenir là où le récit ouvre une porte aux échappées merveilleuses.

   

L'immense Festival

L’immense festival se tiendra du 1er au 31 mars dans toute la Région bruxelloise. Un événement multiculturel et multilingue, sociétal, non-lucratif et inédit ! Ce festival propose, en étroite collaboration avec des opérateurs culturels, toute une série d’événements culturels − au sens large du terme − touchant de près ou de loin l’immensité* et impliquant d’une manière ou d’une autre des immenses*. Écriveuse & conteuse: Catherine Pierloz Une Production du Théâtre de la parole avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Service du conte, en soutien avec le Service Public Francophone Bruxellois et en partenariat avec DoucheFLUX Illustration : ©Lucile Lux  

Si l’immensité était contée

Gratuit

Etape de création de Catherine Pierloz dans le cadre de L’immense festival.

Catégorie :

Description

 

L’IMMENSITÉ : IMMERSION DANS UNE MERDE MATÉRIELLE ÉNORME, NON SANS IMPACT SUR LA TRAJECTOIRE DE L’ÉMANCIPATION

 

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde. »

Albert Camus

« Mal nommer les gens, c’est ajouter à leur malheur sur terre. »

Le Syndicat des immenses

« Ne pas pouvoir nommer les malheurs du monde, c’est être incapable de les dénoncer. »
Le Syndicat des immenses

Juste avant que ne commence cette histoire, quelque part, on ne sait où, une voix marmonne une comptine : « Il était une fois un pauvre bûcheron et sa femme. Ils avaient beaucoup d’enfants mais plus rien à manger. Alors l’homme et la femme allèrent perdre leurs enfants dans la forêt. C’est ainsi que les enfants comprirent que les cauchemars n’appartiennent pas seulement au monde des rêves. En rentrant chez eux, seuls et un peu déprimés, les parents ne cessaient de s’encourager en répétant : « Que pouvait-on faire d’autre ? C’est une fatalité. On ne peut rien faire. Il n’y a rien à faire. »

 

 

Catherine Pierloz

Catherine Pierloz est née un matin de janvier, il y a de plus en plus longtemps, sous le signe du Capricorne. Elle a grandi là où s’arrêtait un chemin asphalté et où commençait la forêt. Nourrie de sous-bois touffu, d’épines de pin, de ruisseaux sombres, de mousse iridescente et de parfum de champignons en décomposition, elle a toujours été solitaire, par timidité autant que par conviction.

Catherine a le goût des amitiés qui s’accommodent de longs silences. Elle a étudié l’histoire de l’art, parce que l’art porte la trace des faces sombres et refoulées des civilisations. Suite à ces études, elle a enseigné dans des écoles pour élèves en déperdition parce que former les générations futures est la seule manière de résister sans se compromettre. Devenue conteuse parce que les élèves sont des vampires et que les langages morts pratiqués dans les écoles lui anesthésiaient lentement le cerveau; elle a une prédilection pour les récits longs parce qu’elle a davantage le souffle des diseurs d’épopées que des virtuoses d’histoires courtes à chute désopilante. Elle conte pour se tenir là où le récit ouvre une porte aux échappées merveilleuses.

 

 

L’immense Festival

L’immense festival se tiendra du 1er au 31 mars dans toute la Région bruxelloise. Un événement multiculturel et multilingue, sociétal, non-lucratif et inédit ! Ce festival propose, en étroite collaboration avec des opérateurs culturels, toute une série d’événements culturels − au sens large du terme − touchant de près ou de loin l’immensité* et impliquant d’une manière ou d’une autre des immenses*.

Écriveuse & conteuse: Catherine Pierloz

Une Production du Théâtre de la parole avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Service du conte, en soutien avec le Service Public Francophone Bruxellois et en partenariat avec DoucheFLUX

Illustration : ©Lucile Lux