Description
DJ SET
Depuis ses platines, Rokia nous propose des musiques comme vecteurs d’un mouvement collectif, comme un cri de ralliement, à contre-courant d’une industrie qui multiplie les segments musicaux éphémères. Et pour cause, Rokia Bamba excelle là où les avis divergent. À l’endroit même où beaucoup creusent, à grands coups de décibels, des clivages élitistes, elle, elle rassemble. Son savoir-faire technique, sa culture musicale et son regard bienveillant sur les foules qu’elle fait danser construisent des DJ sets comme autant de chemins, de récits que chacun prend plaisir à parcourir, écouter et partager.
Attendez-vous à du hip-hop groovy, des rythmes africains, de la house et de la techno.
Son exploration sonore s’est également approfondie à travers l’art et le théâtre. Elle puise son inspiration dans les archives sonores et plonge les visiteur.euse.s / spectatrice.eur.s dans une expérience sensorielle inattendue.
Rokia Bamba provoque des frissons, éveille les sens et pousse à l’action.
C’est vibrant, c’est vivant, longue vie au dancefloor !
ROKIA BAMBA
Née à Bruxelles, en 1976, Rokia Bamba, compte parmi les premières voix belges qui parlent, diffusent et commentent les musiques Hip-Hop sur les ondes des radios libres à Bruxelles. Tout d’abord, petite, aux côtés d’un père mélomane, elle se passionne pour la musique. Ensuite, elle plonge, très vite, dans la diversité musicale qu’offre le continent africain, et au-delà. Le spectre des influences musicales de Rokia Bamba est large. De plus, la ligne rouge qui traverse chacun de ses sets et ses créations sonores est claire et précise.
«En me lançant dans le DJ-ing, j’ai d’emblée fait le choix de mettre mon talent au service des groupes
et collectifs afro-féministes, antiracistes, LGBTQI.
Je suis une femme noire, une maman, une artiste, une militante et je me définis comme une artiviste.
Il m’est impossible de distinguer mes engagements politiques de ma pratique artistique».
Par la suite, en 1992, Rokia Bamba cofonde « Full Mix » la première émission radio hip-hop, funk et R&B sur radio Campus. En Belgique peu de voix féminines s’imposent comme critique des musiques dites “urbaines” et noires (africaines et afro-). Au fil des émissions, Rokia Bamba s’impose et brille puissamment dans le ciel de la fête bruxelloise. Elle brille et se maintient. En un mot, la scène Belge ne saurait compter sans elle! Egalement, Rokia Bamba est compositrice et réalisatrice sonore.
De plus, elle travaille dans les arts plastiques, comme pour le projet Troubled Archives pour lequel elle compose en réponse aux installations de l’artiste visuelle Antje Van Wichelen réalisées à partir de photographies coloniales. Ou encore dans l’exposition RESISTE!, montrée à Cologne au printemps 2021, à la Fondation Hermès (Bruxelles) et la Fondation Ricard (Paris) avec l’artiste Minia Biabiany. Ainsi qu’au théâtre avec la pièce Buddy Body où elle accompagne le jeu des actrices exorcisant les souvenirs du 22 mars 2016 à Bruxelles. D’autres projets, au croisement de son engagement artistique et militant, continuent à voir le jour dans ces domaines artistiques parallèles et s’ajoutent à sa palette foisonnante de créativité ; on pense notamment au projet de rap Murmuziek au sein de la prison de Forest (Bruxelles) et dont les Mc sont des (ex)-détenus.
Si vous voulez en savoir plus sur Rokia Bamba :
