Imaginatic Stéphanie Witta
Imaginatic Stéphanie Witta
Imaginatic Stéphanie Witta
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Imaginatic Stéphanie Witta
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Imaginatic Stéphanie Witta

Imaginatic

Spectacle pour les enfants à partir de 6 ans

Artiste de la parole : Stéphanie Witta
Accompagnement artistique et dramaturgique : Christine Andrien
Accompagnement scénique : Stéphane Georis
Accompagnement à l’écriture : Amélie Charcosset
Création du stabile : Nadia Berz, Stéphane Georis, Jessica Collet et Stéphanie Witta
Création Lumière : Gea Zazil Hernandez
Crédit photo : Novella De Giorgi

Co-production du Théâtre de la Parole avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la COCOF et de TéA asbl avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Service du conte. Avec le soutien de Chiny cité des contes.

Durée 45 minutes

Au bureau des naissances au fin fond de l’univers, elle avait choisi d’être mustang dans les grandes plaines des États-Unis. La Lune s’en mêle ; elle atterrit bébé humain en centre-ville. 

À sept ans, elle voyage chaque semaine entre sa mère et son père, sans jamais se perdre.Deux foyers, deux ambiances. Finalement, elle ne descendra plus à l’arrêt Bout-du-Monde.  

« Papa, imagine. Tu appuies sur ton cœur et ça fait disparaître la douleur. » 

À l’aide d’un squelette de parasol et d’une valise pour se rendre dans l’imaginaire, un papa solo ramène le soleil dans la chambre de sa fille grâce aux super-pouvoirs des contes. Devenue adulte, elle nous rappelle que se perdre permet de se retrouver.  

Imaginatic est un spectacle drôle et poétique.

La joie est une philosophie de vie, être joyeux malgré tout.   

Imaginatic se compose d’un récit-cadre dans lequel s’insèrent des contes issus du répertoire populaire : conte cosmogonique, philosophique, de randonnée et de ruse. 

Dans le récit-cadre, la conteuse-personnage raconte différentes étapes de sa vie jusqu’à l’adolescence. Elle aborde, entre autres, les thèmes de la garde alternée, de la relation père-fille, des émotions ambivalentes envers un parent malade (tristesse, colère, honte), du désir d’autonomie à l’adolescence... Oscillant entre l’art du théâtre (le récit-cadre) et celui du conte (les histoires racontées), le spectacle se veut joyeux et poétique.

Le récit-cadre est une œuvre de fiction. Cette vérité illusoire floute la frontière entre la réalité et l’imaginaire pour réinjecter du magique dans le réel. Il est inutile de chercher à savoir « si des faits réels se cachent derrière une histoire. Ce genre de tentative sape l’idée que les histoires inventées peuvent avoir de l’importance, ce qui est pourtant un des postulats fondamentaux de notre espèce. » (Green, John. Nos étoiles contraires)

Le stabile (photo ci-dessous) est l’élément central de la scénographie, vecteur de poésie et de fantaisie. Il est composé d’un parasol recyclé et de pièces en plexi transparent ou opaque. Celles-ci représentent de manière abstraite les personnages des contes. 

Comme dans les jeux enfantins, le parasol devient, sur scène, un balai avec GPS intégré, un phare, un sapin de Noël... Recyclé en stabile, il symbolise l’enseignement du père à sa fille : sublimer les blessures pour continuer à vivre, à grandir. Il reflète l’équilibre entre l’imaginaire et le réel, la joie et la tristesse, la vie et la mort… Son montage au fil du spectacle illustre la naissance d’un nouvel univers familial : le père et la fille construisent leur relation, leur propre monde.

Le titre, Imaginatic, fait référence à l’art cinétique (œuvre d’art en mouvement), à la précieuse agilité de notre imaginaire, à chérir ou à raviver adulte.  

Quand la réalité est trop douloureuse, les contes apportent réponses sous une forme facilement intelligible. Les histoires contées par le père réenchantent la vie de l’enfant. Elles l’aident à surmonter ses difficultés : accepter ses émotions négatives, développer sa pensée critique, rire malgré la douleur jusqu’à l’amener à réinventer les récits entendus pour créer une autre réalité. Elle devient narratrice de sa vie. Elle comprend que même difficile, toute expérience est bonne à vivre. Imaginatic nous rappelle l’émerveillement que procure l’imagination et la force qu’elle confère quand on se perd.

Stéphanie Witta conte pour s’amuser, pour insuffler de la joie et illuminer notre intérieur. Elle le fait avec sérieux sans se prendre au sérieux. 

Elle conte pour conjuguer ses deux vocations : l’enseignement du français langue étrangère et le théâtre. Sa devise ? Divertir pour transmettre. De la Grammaire aux Grimm, il reste son amour des rencontres et des mots. Quand ces deux-là s’entendent bien, ça donne d’étonnantes histoires. 

Sa formation à l’art dramatique au Cours Florent et au conte au Théâtre de la Parole fait d’elle une conteuse-comédienne. Elle incarne des personnages expressifs qui font voyager entre rire et émotion. L’œil pétillant et malicieux, elle nous emmène dans son univers espiègle. 

Elle conte car le peu d’histoires qu’on lui a racontées l’ont mise en joie ! Une émotion au pouvoir transformateur et dynamisant selon Platon, qui accroît la puissance et donne la force de surmonter les obstacles d’après Spinoza. Valoriser la joie ne signifie cependant pas vivre dans l’euphorie et le déni. Les contes illuminent les parts d’ombre sans les faire disparaître. 

Elle conte peut-être car elle est née un 20 mars, Journée internationale du conte, de la francophonie, du bonheur, des macarons – rien que ça !? –  et de la santé bucco-dentaire. Cela expliquerait l’origine de ses grandes dents blanches, fort utiles pour interpréter les prédateurs de tout poil.

Non classé

Stéphanie Witta

https://www.stephaniewitta.be/

 

Le 24 mai 2023 au Festival Coquelicontes

Le 6 juin 2023 au Théâtre de la parole

Le 20 octobre 2023 au Théâtre de la parole

Le 11 novembre 2023 au Festival Conte d’automne

Le 22 novembre 2023 à la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale

Le 23 novembre 2023 à La Maison des Cultures et de la cohésion sociale