mémoires croisées
Mémoires croisées
Mémoires croisées
Mémoires Croisées
Mémoires Croisées
Mémoires Croisées
mémoires croisées
Mémoires croisées
Mémoires croisées
Mémoires Croisées
Mémoires Croisées
Mémoires Croisées

Mémoires Croisées

Projet mené en  2019

Partenaires :  Polymorfilm asbl, Graphoui asbl

Artistes intervenants.es : Fatoum Abgar, Florence Aigner, Magali Mineur, Cyril Mossé

Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles (Education Permanente)

Thématique

L'identité

Présentation du partenaire pour ce projet

L’Atelier Graphoui est avant tout un laboratoire audiovisuel ouvert à l’expérimentation et à la recherche cinématographique, s’inscrivant dans une démarche de partage d’outils, de méthodologies et d’expériences. Depuis ses débuts, l’Atelier Graphoui a utilisé l’animation pour interroger le réel et le cinéma. C’est de cette pratique fondatrice que nous tenons nos champs d’expérimentation privilégiés : l’image par image est une exploration permanente de la frontière entre l’expression graphique et le mouvement. Le son est abordé comme un puissant levier sensoriel et dramaturgique.

Objectif

Ce projet, ouvrant sur la mémoire collective des habitants de plusieurs quartiers de logements sociaux a permis  la réflexion sur des sujets sensibles tels que « l’après » des actes terroristes ou encore la cohabitation vécue au quotidien entre les habitants, mais également d’amorcer une dynamique qui n’a eu de cesse de se développer et de gagner en force.

  • Le langage artistique comme outil pour impliquer les habitants d’un quartier à la vie en société et à la dimension citoyenne.
  • Fédérer des publics dans une même dynamique en permettant de développer sa culture, son humanité tout en allant à la rencontre des cultures et des humanités de l’Autre
  • La création artistique comme outil de connaissance d’une culture, et de la mémoire collective qui la sous-tend.
  • Sensibiliser à la découverte de son passé, de son histoire souvent métissée et in (mé) connue et initier un mouvement de transmission des « anciens » et/ou « adultes » vers les plus jeunes générations en invitant à se saisir de son passé comme révélateur de personnalité
  • Initier un questionnement citoyen pour interroger par le vecteur artistique la question de l’identité, des identités.
  • La mémoire collective comme outil pour lutter contre la fracture sociale, spatiale et culturelle

Support

Exposition photographique

  • Portraits des participants dans leur domicile/ mise en scène individuelle et libre à partir d’un objet lié affectivement à la mémoire

Création de deux chants

  • Paroles des chansons créées par le groupe
  • Musique de Fatoum Abgar
  • Chorale vivante

Création d’un récit de vie

  • Ecriture d’un récit à partir d’un souvenir lié à la mémoire individuelle
  • Travail de mise à l’oral et de relation avec le public

Création sonore

  • A partir des séances d’ateliers et des collectages des participants
  • A partir d’un travail de recherche et d’exploration sonore

Pistes d'utilisation de l'outil

L’outil présenté a été réalisé dans le cadre des missions d’Education permanente.

Ces pistes d’utilisation/pédagogiques ne sont que des propositions, chaque utilisateur.trice est invité.e à se saisir de l’outil comme il.elle l’entendra dans le respect de la dimension initiale et sans en détourner le propos.

Cet outil est le résultat d’une création collective portée par des habitants.es des quartiers Versailles, Val Marie et alentours à Neder Over Embeek à partir d’une thématique définie par le groupe.

Il est proposé comme une occasion de mettre en place un processus de réflexion sur la cohésion sociale, les relations entre les habitants.es d’un quartier, son histoire et son ancrage dans le présent, sa diversité culturelle et les éventuelles difficultés qu’elles impliquent dans le vivre ensemble. Grâce à la pratique artistique liée à la photographie, l’écriture, la composition musicale, l’art de l’oralité et la création sonore, l’outil propose différentes pistes concrètes pour transcender la matière brute collectée en vecteur de rencontre et de réflexion avec un large public.

Utilisation première

La boîte-outil contient différents supports (cartes postales photographies – bâche – création sonore – textes poétiques - réalisés par le groupe de participants.es. Elle contient également un livret qui retrace le processus de création et qui propose des exercices et des exemples concrets pour permettre d’avoir des « balises » de réalisation.

Utilisation seconde

Les cartes postales photographies peuvent être utilisées séparément du reste des productions contenues dans la boîte-outil.

Chaque photo est un support qui peut servir à une analyse sociologique :

Quels sont les objets choisis par la personne sur la photo ? Décrivez-les

Que nous disent-ils de la personne, du lieu de vie, de son environnement ?

Si nous pouvions entendre la personne parler, que nous dirait-elle au moment de la photo ? A propos d’elle, de sa vie, de sa trajectoire ? Que nous dirait-elle si nous lui demandions un souvenir lié à un des objets de la photo ?

Ces questions renvoient à « l’identité » de la personne sur la photo mais en les formulant la personne qui les pose est invitée à se questionner également. Ce mouvement réflexif permet de tendre vers une certaine «égalité », d’exprimer une, des diversité(s), de faire circuler des savoirs, des savoir-faire, de susciter l’écoute de soi et des autres, de susciter la curiosité de l’Autre avec recul et réflexion, et d’établir ainsi un pont entre apriori et connaissance.

Utilisation troisième

La création sonore peut être proposée comme un moment d’écoute collective dans un groupe, en amont ou en aval d’un processus de réflexion sur :

  • Les identités qui nous constituent
  • Le sens du mot « origine »
  • Les injonctions familiales
  • Les références culturelles qui ont fait partie de nos vies ou en font partie
  • L’accès à l’instruction
  • La colonisation – la décolonisation
  • L’exil – l’immigration
  • La guerre et les conflits
  • La préservation de notre environnement

Elle peut s’écouter simplement, puisqu’elle comprend à la fois, les expressions artistiques sonores créées pendant le projet par le groupe, des lectures de textes produits par les participants.es, des souvenirs et récits de vie multiples qui renvoient à des temps, des espaces multiples, des chants collectifs créés pendant le projet.

Chaque participant.e peut être invité.e à se souvenir d’un épisode de sa vie, d’en explorer les sons, les bruits, de choisir un objet lié à ce souvenir et de partager cette matière avec les autres membres du groupe.

Diffusion

Présentations publiques au Creatbos lors de la fête de quartier et au Théâtre de la parole lors de la clôture des ateliers en juin et en présence/rencontre avec le groupe des participants du projet Tu es mon autre à Liège.

Bibliographie

  • Amine Maalouf, Les identités meurtrières
  • Claude-Levi Strauss, L’identité, PUF
  • Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre, Seuil
  • Pamela Levin, Les cycles de l’identité, Inter éditions

Contact

Animation, formation et accompagnement ainsi que mise en place d’un évènement – Magali Mineur –magali.mineur@theatredelaparole.be

Non classé

Education permanente

Retrouvez notre programmation complète sur notre page consacrée à l’éducation permanente