

Des mots et des gestes…La ville aux habitant.es
A partir du lieu où je vis, de la ville dans laquelle j’habite, j’ai habité, je voudrais habiter, des questions se posent à moi … Ces questions offrent autant de réponses que de points de vue sur ma ville, la ville, sur mon identité, l’identité des Autres, la nature du lieu dans lequel je mange, je dors, j’aime, je vis, je crée, je pleure, … ma vie
Une ville finit par être une personne - Victor Hugo
Plusieurs phases sont en cours:
- La mise en valeur du territoire (histoire sociale et culturelle des gens) par les collectes, les discussions, les récits de vie, …
- L’analyse de l’espace public habité (confrontation avec l’histoire des lieux, les personnes qui y ont joué un rôle clé, la politique architecturale et culturelle, les actions portées par les habitants et les organisateurs culturels)
- L’élaboration d’une méthode de recherche collective par la création et la visibilisation des éléments temps, espaces de la ville
- La rencontre et les échanges avec les habitant.e.s - les ancien.nes et les nouveaux.lles
- La mise en débat des résultats obtenus
Ces phases sont développées de plusieurs façons… notamment par le sensible et l’invitation à « marcher, écouter, appréhender la ville »
Chaque participant.e est écouté.e dans ses choix, ses envies, ses déplacements, ses silences
Une des étapes réalisées : Empreintes
Qu’en est-il de notre empreinte culturelle populaire sur un territoire ? Comment cela se décrit - il dans un espace donné ? …
Dans l’espace public, il existe un nombre infini de traces visibles : trace de roues de véhicules, bouche d’égout, tronc d’arbre, vitrine, blasons, graffitis, façade, monuments, sculpture, … qui toutes portent des traces « écrites »
Chaque élément retenu par les participant.e.s en promenade, a fait l’objet d’une photographie dans un premier temps. Ces photos seront triées, classées, analysées collectivement.
Dans un second temps, Medeber Teatro a accompagné les groupes dans la ville pour des promenades au cours desquelles ielles ont été invité.e.s à dire à voix haute les inscriptions visibles dans la ville. Ces paroles ont été enregistrées et ont fait l’objet d’un « traitement » sonore particulier (à écouter sur la bande son ci-dessous)