Alberto Garcia
Alberto Garcia est l’un des formateurs invité de l’Ecole internationale du conte.
Alberto Garcia et l’expression non verbale
Dans n’importe quel conte, les mots ne sont que la pointe d’un iceberg qui cache tout un monde de gestes, des intentions, des états. Selon Albert Mehrabian (Decoding of Inconsistent Communications » et « Inference of Attitudes from Nonverbal Communication in Two Channels) : le champ de l’expression non verbale représenterait plus de 90 % du message, de sa perception, de ce qui va être véhiculé ou retenu. Il arrive à la conclusion que 7% de la communication est verbale (par la signification des mots), 38% de la communication est vocale (intonation et son de la voix) et 55% de la communication est visuelle (expressions du visage et langage corporel).
Alberto Garcia propose des exercices sur les émotions et les états (l’amour, la peur, le pouvoir, la vanité, la jalousie) pour détecter quels sont les gestes qui vont nous permettre de les mettre en valeur. D’autres exercices ont pour cible l’occupation de l’espace et la présence du conteur.
La parole en mouvement
Le conte, lorsqu’il est raconté, est entouré de gestes, de mouvements, de rythmes. Le conteur ne joue donc pas seulement avec les mots, mais avec l’air et l’espace.
L’atelier d’Alberto Gracia est basé sur l’analyse du mouvement et du geste comme prolongation de la parole (les gestes, le rythme, les déplacements, etc.). Il s’agit aussi de détecter ses autres mouvements qui dérangent, et peuvent même contredire le propos. Au-delà des règles et des méthodes, les participants vont à la recherche de leur propre univers gestuel.