Entre deux mères

Projet mené en 2021 (service)

Création Kyung Wilputte
Co-Production Théâtre de la parole et T’es conte ou quoi ? Asbl
Réalisation vidéo Marie Betbeze
Partenaires Chiny, cité des contes asbl, centre culturel d’Enghien, épargnants de la banque Triodos, Centre culturel de Schaerbeek, service culture d’Ixelles, Fédération Wallonie-Bruxelles

Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles

Elaboration

Le cadre

La question des identités culturelles est présente au Théâtre de la parole depuis sa création. A partir de la philosophie qui sous-tend ses actions, le rapport à l’Autre dans ce qu’il a de même et de différent est un des fondements de l’association.

La préservation des droits-liberté et des droits culturels, n’est pas une chose aisée... Sans liberté intérieure, sans accès aux ressources culturelles pertinentes, une personne construira difficilement son rapport à l’identité culturelle.

En situation d’adoption la situation devient plus complexe encore. Il ne s’agit pas seulement d’une question de droit privé. Elle concerne une partie importante des acteurs de la société :

Droits de l’enfant
Protection de la jeunesse
Acteurs divers tels que psychologues
Assistants sociaux
Traducteurs
Enseignants.es
...

De plus, c’est une situation encore trop rarement évoquée. Pourtant en 2018 on compte 96 adoptions internationales pour la seule fédération Wallonie Bruxelles.

Quand bien même la situation de l’adoption est évoquée, c’est souvent en prenant position de façon tranchée. Premièrement, il y a le camp de ceux et celles qui pensent que l’adoption fragilise l’identité vu l'abandon. C’est la position partagée par des psychologues tels que Nancy Newton Verrier, par exemple . Deuxièmement, il y a le camp de ceux et celles qui pensent que l’adoption n’a pas à voir avec le lien du sang qui reste le symbole d’un amour maternel indéfectible et que donc, l’entrée de l’enfant adopté dans la nouvelle famille est une autre façon de s’inscrire dans la filiation, tel que le pense Boris Cyrulnik ^[3]ou Françoise Dolto pour ne citer qu’eux.

Aujourd’hui encore, il semble que les questions qui gravitent autour de ce sujet, engendrent toujours une sorte de malaise. Surtout quand il s’agit de croire qu’un enfant adopté est un enfant « comme les autres ».

Malgré l'évolution depuis les années 20, l'adoption reste le témoin d’une des conséquences de la misère économique et sociale. De plus, elle implique une double appartenance, difficile à nier, à la fois réelle, symbolique et imaginaire.

Plus précisément les enjeux

L’image véhiculée par la société occidentale de l’enfant adopté, qui deviendra adolescent puis adulte est empreinte encore trop souvent de tous les aléas qui y sont liés. De plus, elle entretient une forme de stigmatisation voire de marginalisation.

Aujourd’hui encore, la primauté des liens du sang reste fortement ancrée dans notre conception de la filiation, des liens biologiques. Nombre des personnes rencontrées dans ce projet parlent de « vrais parents » et de « parents adoptifs ». Est-ce que les parents adoptifs sont moins « vrais » uniquement parce qu’ils ne sont pas du même sang que l’enfant adopté.

Cette façon de les percevoir peut engendrer des conséquences sur l’enfant et son identité ainsi remise en question par le milieu social dans lequel il.elle évoluera.

A l’adolescence, la construction identitaire correspond à une période clé... conflits psychiques, rapports conflictuels avec le milieu familial, confrontation à la perte, au deuil et à l’abandon, remise en question des valeurs partagées par la famille mais également par la société dans laquelle l’adolescent.e évolue. Pour aller vers l’âge adulte il est nécessaire d’acquérir une autonomie de pensée et d’action. C’est à ce stade que la filiation et tout ce qu’elle revêt prend sens. Et c’est aussi à cette période que la généalogie de la famille va servir de « cadre » qui va permettre à l’adolescent.e de jauger la bonne distance à acquérir pour se garantir une identité, et se positionner dans la société.

Dans le cas de l’adoption, la double filiation peut rendre la construction identitaire plus fragile. La loyauté réelle ou imaginaire de l’adolescent.e à ses parents adoptifs, les non-dits éventuels, les représentations véhiculées par la société d’adoption sur le pays d’origine peuvent être des éléments qui rendront parfois plus difficile la trajectoire de l’adolescent.e.

Lorsque l’adolescent.e (enfant adopté) devient adulte, et que le désir d’enfant se fait sentir, la filiation, la rupture de génération (de celle qui a « abandonné » à celle qui a « adopté »)... tout un pan des enjeux cités plus haut sont de nouveau revisités. L’histoire familiale dans sa complétude, c’est-à-dire non pas seulement l’histoire de la famille adoptive mais également celle de la famille d’origine prend un sens nouveau.

Dès lors comment aborder l’envie de procréer, d’être parents et plus précisément ici, mère lorsque l’on a un passé d’enfant adopté.e ? Comment dès lors éviter la marginalisation et la stigmatisation ? Comment comprendre, analyser et pouvoir transformer les difficultés d’un trajet d’adoption, en capacité de devenir parents, d’agir pour que les représentations stériles disparaissent le plus possible ? Est-ce que la singularité du vécu de l’adoption peut-elle trouver une résonance dans l’histoire familiale des parents adoptifs ? Ls enjeux liés aux questions identitaires sont ici au cœur du projet.

Pour les aborder, nous avons décidé de soutenir le projet de Kyung Wilputte en collaboration avec l’asbl T’es conte ou quoi ?

Présentations des partenaires

T’es conte ou quoi

L’asbl "T’es conte ou quoi" est née en 2012. Elle a été créée par des artistes de la parole désireux.ses de poursuivre une trajectoire amorcée dans le cadre de l’École internationale du conte à Bruxelles. Elle propose spectacles, prestations contées, ateliers et développent de nombreux partenariats avec les acteurs culturels de Bruxelles et de Wallonie.

Le projet de Kuyng Wilputte, une des artistes à la base du projet, retrace un parcours de vie à un moment ou le désir de la maternité, et donc à plus long terme de la transmission, vient dévoiler les non-dits, les secrets et les habitudes sur lesquelles l’adoption s’est construite.

Adoptée lorsqu’elle était encore toute petite, elle est mère aujourd’hui. Mais ce trajet vers la maternité a soulevé bon nombre de questions. L’artiste se demande : « Le rôle des parents adoptants n’est-il pas de transmettre ses origines à l’enfant ? Que se passe-t-il quand ce n’est pas le cas ? Comment faire preuve à la fois d’amour et de résilience avec ces blessures indélébiles de part et d’autre – celle d’avoir été séparée et déracinée d’un côté, celle de ne pas avoir pu enfanter de l’autre. Serais-je capable de prendre soin de mes enfants ? Porter un enfant ne serait-il pas trahir ma mère belge ? Était-il légitime pour moi d’exister ? Dès lors, comment se donner la permission de donner la vie ? »

Nous avons décidé de nous associer à l’asbl T’es conte ou quoi ? pour soutenir, accompagner et produire le projet « Entre deux mères » à la fois création artistique et service en Éducation permanente.

Experts

Quant aux structures qui ont bien voulu apporter leur contribution grâce aux interventions de leurs experts en matière d’adoption :

Nathalie Grandjean

Docteure en philosophie et maîtresse de conférences à l'Université de Namur (Belgique). Elle est administratrice de Sophia, réseau belge des études de genre. De plus, elle est membre du comité de gestion du master interuniversitaire de spécialisation en études de genre. Ses domaines de recherche sont : le corps et la technologie, la philosophie féministe et de genre ainsi que l'éthique du numérique et la surveillance. Elle a publié Corps et technologies. Penser l'hybridité (avec Claire Lobet-Maris, 2012) et Valeurs de l'attention (avec Alain Loute, 2019). En 2021, elle a publié un essai sur Donna Haraway, Généalogies des corps de Dona Harraway. Féminismes, diffractios, figurations.

Justine Masseaux

D’origine carolo, elle est fille unique d’une mère immigrée espagnole et d’un père belge. Elle reçoit la culture ibérique par ses grands-parents. Après des études artistiques elle se tourne vers l’aide à la jeunesse, anime des émissions radio et des ateliers d’expression. Elle reprend le chemin de l’université à 30 ans pour commencer un certificat universitaire en anthropologie à travers une étude sur le déni de grossesse. Elle a démarré une recherche doctorale en atnhropologie sur les dynamiques identitaires autour de l’alcool national capverdien.

Le Centre adoption SDEL – Valérie Oliveri

Créée en 2016 (fruit de la fusion de deux asbl) ils ont pour mission principale d’accompagner toute personne désireuse d’adopter un enfant résidant dans un pays étranger : https://www.sdel.be

Michèle Warnimont

Sage-femme – secrétaire adjointe du comité directeur pour COCON asbl

Alexandra Wauthier

Pédo psychiatre à Saint Gilles

Travail préparatoire

Le travail préparatoire a commencé pour Kyung Wilputte, il y a des années déjà. Ce projet a maturé pendant des mois, à force de questionnements, d’expériences de vie, de recherches et de rencontres.

A partir de novembre 2020, la recherche approfondie sur le sujet se déroule :

Question de l’identité mais sous quel angle ?
Quelle légitimité à raconter son histoire ?
Que raconter de sa mémoire et pourquoi ?
En quoi cela peut-il faire l’objet d’un travail en Éducation permanente ?
Quel propos défendu ?

En décembre 2020, des échanges auront lieu entre l’artiste et la coordination du Théâtre de la parole pour préciser :

La place de la création du spectacle dans le travail d’Éducation permanente.
Comment à partir d’un spectacle, les enjeux liés au sujet de l’adoption peuvent contribuer à valoriser les représentations qu’un groupe social.
Comment l’axe artistique peut être dans ce cas aussi, vecteur d’échanges, de rencontres, de questionnement?

Sous quelle forme prolongée, le spectacle peut-il faire résonner les enjeux qui lui sont propres auprès d’un public le plus large possible?

A quel public ces questionnements s’adressent-ils et pourquoi ?

A partir de janvier 2021, le contenu et les formes seront précisées :

Décision à prendre sur la rédaction du texte du spectacle en vue d’une édition sous forme de livret à partager lors des représentations ou hors mais dans ce cas avec un accompagnement de l’artiste ou d’une personne choisie comme référente.
Un format DVD sera réalisé pour permettre un accès facile à la thématique, et avoir dans un même temps des extraits du spectacle et des entretiens avec des professionnels.les de la question ainsi que des personnes directement concernées par l’adoption (enfant adopté devenu adultes, enfant adopté aujourd’hui mère, mère d’enfant adopté aujourd’hui adulte, ou adolescente, ...). Quel format ? Quelle durée ? Quelle écriture de montage ? Quels points de vue souligner ? Quels moyens de diffusion pour la partie témoignages des personnes extérieures ? Et quelle forme d’entretien : collectif, individuel, quels critères de collectage adopter ?

Ainsi, le support complet comportera plusieurs facettes :

Un spectacle/outil vivant – création pour adultes 2021
L’édition du texte du spectacle dans son intégralité
Un DVD/film qui reprendra les interview de plusieurs personnes (acteurs.trices sociaux, femmes adoptées, mères adoptives, ..) entremêlé d’extraits du spectacle, ceci pour faire écho entre les matières abordées.

Des allers retour auront lieu sur ces points par mails, visio conférence et en présentiel quand cela est possible.

Parallèlement à ces échanges préparatoires, la création du spectacle suit un calendrier fixé en amont (voir phasage)

Méthodologies et processus

Il s’agira ici d’utiliser le collectage auprès de personnes ressources (mémoire collective) (adoptées, ayant adopté, ou travaillant dans le secteur de l’adoption, ..) afin d’élargir le propos et prendre distance avec la mémoire personnelle. Le collectage s’appuiera sur les questions de base suivante : D’où viens-je ? A qui je ressemble ? Pourquoi ai-je été abandonné.e/adopté.e ? Le récit individuel est produit par une personne qui vit dans une société et qui dans son récit fera des allusions, ou des références aux institutions qu’elle connaît, à son groupe familial, à son voisinage, à sa hiérarchie dans le travail etc. De manière tout à fait aléatoire, son récit personnel va rencontrer une dimension plus large : celle du collectif. Et dans certains cas, faire apparaître des liens entre les deux.

Les choix de dire certaines choses et pas d’autres, les ruptures dans le récit ou les zones cachées créent une sorte de mouvement dynamique à l’intérieur du récit et une vision complètement subjective.

Le récit cadre du spectacle sera construit à la façon d’un conte, portant la même structure : situation initiale, élément perturbateur, actions/trajet, élément de résolution, situation finale)

Les lettres échangées entre la mère biologique de l’artiste et l’artiste serviront de matière pour nourrir le propos et faire entendre la voix de celle (et de la famille entière) qui a pris la décision de se séparer de l’enfant, son/leur chemin parcouru, leur évolution...

Les axes seront les suivants :

*Liens entre Corée du Sud et Belgique du point de vue identitaire et culturel
*Statut de l’enfant et statut de la mère aujourd’hui dans une situation d’adoption
*Le visible et l’invisible OU comment les actions, les prise de conscience et la verbalisation de la réalité influent sur la transformation intérieure, la liberté d’expression, la recherche de références culturelles

Le spectacle et ce quelle que soit l’état d’avancement pourra être utilisé comme déclencheur lors d’une rencontre entre personnes concernées directement ou indirectement par l’adoption et la question de l’identité, ou invitées à partager mémoires, récits, expériences, mais aussi questionnement, critique et analyse du sujet.

Ainsi nous poursuivrons dans la méthodologie développée par le Théâtre de la parole à savoir une participation active de différents publics (experts, non intié, ..) aux créations pour sensibiliser à différentes formes de dialogues à propos des thématiques sociétales. Dans ce sens le Théâtre de la parole continue d’appliquer ce que Bernard Schwartz a entrepris dans les années 60. Elle permet également de rendre possible une action sur la société en vue de faire changer une situation, ou du moins d’y apporter sa contribution concrète en partant de l’expérience vécue et non pas de discours sur ... Enfin, elle donne la parole à celles et ceux qui sont souvent à l’écart des lieux de culture.

Objectifs

Apprendre à mettre des mots repères, guides et témoins sur la question de l’adoption et de la construction identitaire

Amener experts et public non initié à se rencontrer autour de l’adoption, de la question identitaire, du désir d’enfant et de la filiation maternelle pour dégager un langage nouveau

Ancrer l’expérience personnelle et le vécu dans le débat d’idées sur l’adoption et ses liens avec l’identité, la maternité

Offrir une autre façon de percevoir l’adoption en dehors des prises de position conventionnelle pour faciliter un regard Autre sur la question et ainsi devenir transmetteur d’une autre façon d’aborder la question

Faciliter la connaissances critiques des réalités de la société liées à l’adoption, à la construction identitaire, et à ce qui fait l’acceptation de l’Autre

La création artistique comme outil de connaissance d’une mémoire collective et plus précisément d’une mémoire intergénérationnelle qui transcende les lieux de vie

Sensibiliser à la découverte de son passé, de son histoire souvent métissée et (mé) connue

Mobilisation du public

Tout le travail de mobilisation du public constitué à la fois de femmes d’âges et d’expériences différentes quant à l’adoption et à la maternité a été réalisé dans le but de se faire rencontrer experts.es de la question, personnes d’expérience et public en général. Cette mobilisation est passée par :

La prise de contact directe (téléphone, réseaux sociaux, mails, bouche à oreille, rencontres, ...)

Réseaux de connaissances directement impliquées par la question

Associations impliquées dans les questions d’adoption et de maternité

L’asbl T’es conte ou quoi a été un relais solide quant à la mobilisation du public. Mais le public qui fréquente les activités proposées par le Théâtre de la parole a été invité à assister aux représentations, à la projection du DVD et aux échanges qui ont suivi.

En période de confinement successif, la mobilisation du public a pris une autre tournure... et les difficultés pour y parvenir ont été conséquentes. Cependant la qualité du projet, l’écho universel qui lui était attaché ont permis malgré tout de toucher suffisamment de personnes que pour développer échanges, rencontres et débats sur la question.

Ce service comporte plusieurs facettes

Un spectacle/outil vivant – création pour adultes 2021
L’édition du texte du spectacle dans son intégralité
Un DVD/film qui reprendra les interview de plusieurs personnes (acteurs.trices sociaux, femmes adoptées, mères adoptives, ..) entremêlé d’extraits du spectacle, ceci pour faire écho entre les matières abordées.

Piste d'utilisation

Le support présenté a été réalisé dans le cadre des missions d’Education permanente en Axe 3. Ces pistes d’utilisation ne sont que des propositions, chaque utilisateur.trice est invité.e à se saisir du support comme il.elle l’entendra dans le respect de la dimension initiale et sans en détourner le propos.

Un spectacle vivant créé à partir de la rencontre entre différents acteurs.trices et avec un public large et pas forcément concerné par la question de départ en collaboration avec l’asbl T’es conte ou quoi ? à partir d’un travail de réflexion et d’analyse sur les enjeux liés à l’adoption et à la question de l’identité et de la filiation, du désir d’enfant et de la maternité dans le cadre de l’adoption.

Utilisation première

Mise à disposition du spectacle, du DVD et du texte du spectacle et organisation de et rencontres participatives en aval et en amont à partir des contenus traités dans le spectacle. Possibilité d’interventions des experts qui ont participé à l’élaboration.

La rencontre porte sur :

Qu’est-ce que c’est pour moi l’adoption ?
Quelle représentation ai-je de l’enfant adopté et de ce qu’il.elle deviendra comme adulte ?
Est-ce que j’’ai des préjugés sur la question identitaire des personnes adoptées ? Puis-je les identifier et dire pourquoi ils existent ?
En tant que personne adoptée quel lien établir entre culture d’origine et culture d’adoption ?
De quelle mémoire familiale, de quelle référence culturelle, patrimoine et matrimoine oral suis-je dépositaire ?
En quoi cela participe-t-il de la construction de mon identité ?

Utilisation seconde

A partir du visionnement du DVD, réflexion sur :

Qu’est-ce qui motive l’acte d’adopter ? Et pourquoi ?
Expériences multiples ... et moi ?
Quel rapport entre liens biologiques et liens d’adoption ?
Quelle place l’amour tient-il dans une relation parentale ?
Qu’est-ce que veut dire l’origine ?
Qu’est-ce qui fait famille ? Place de l’ancrage pour construire une identité

Support

Diffusion

Chaque étape de création a été l’occasion de rallier du public directement ou indirectement concerné par la question.

Des représentations ont eu lieu à Chiny, au Centre culturel de Schaerbeek, au Théâtre Mercelis, au Théâtre de la parole en 2021 et ont vu se réunir différents profils de personnes. Les échanges qui ont suivi les représentations ont nourri le propos au fur et à mesure et ont permis d’assurer l’écriture du montage du DVD de façon à correspondre le mieux possible à la réflexion qui sous-tend le questionnement sur les enjeux liés à l’adoption, l’identité et la filiation.

Le DVD et une description du projet se trouvent sur le site du Théâtre de la parole. Ils ont tous deux (avec le spectacle) été présentés :

le 15 janvier 2022 à Saint Gilles
en janvier 2022 lors du festival A contre-courant au Théâtre de la parole
le 10 mars 2022 à Schaerbeek
le 23 mars 2022 à Charleroi
le 31 mars 2022 à Liège
le 22 avril 2022 à Schaerbeek
le 23 avril 2022 à Fontaine l’Evêque
le 29 avril 2022 en rencontre avec des jeunes adultes à la bibliothèque Sésame
le 6 mai 2022 à la Maison de la création avec rencontre
le 21 mai 2022 au festival O tour des Contes à Forest.

Chaque rencontre a été l’occasion de :

débattre avec les publics
d’affiner une réflexion,
de partager les réflexions collectées en amont
de définir des actions possibles accessibles à chacun.e pour une transformation de la vision de ce que c’est que l’identité.

Dates de diffusion 2022

Samedi 15 janvier 2022 : « Entre deux mères », à « Pierre papier ciseaux » (Saint-Gilles), à 19h
Mercredi 26 janvier 2022 : « Entre deux mères, au Théâtre de la parole, à 19h, suivi de la projection de « Entre deux mères, en marge du spectacle éponyme », film produit par le Théâtre de la parole, en coproduction avec Voa asbl et T’es conte ou quoi!? asbl dans le cadre de l’éducation permanente. Représentation dans le cadre du festival « A contre-courant« , mettant à l’honneur le travail du Théâtre de la parole en éducation permanente
Jeudi 10 mars 2022 : « Entre deux mères », séance scolaire (S3 et S4 pro de l'institut Frans Fischer) à la bibliothèque Sésame (Schaerbeek)
Jeudi 17 mars 2022 : rencontre avec la classe présente à la représentation de « Entre deux mères » le 10 mars à la bibliothèque Sésame
Mercredi 23 mars 2022 : « Entre deux mères » au Théâtre Marignan (Charleroi), à 20h, suivi d’un bord de scène. Une organisation de la Maison du conte de Charleroi et de Femmes de mars
Jeudi 31 mars 2022 : « Entre deux mères » à la bibliothèque Lumière (Liège), à 14h
Vendredi 22 avril 2022 : « Entre deux mères », séance scolaire à la bibliothèque Sésame (Schaerbeek), à destination de S4 de l'institut Frans Fischer (professionnel), suivi d’un bord de scène
Samedi 23 avril 2022: « Entre 2 mères » au Centre culturel de Fontaine-l’Evêque, à 20H
Vendredi 29 avril 2022: rencontre avec la classe présente à la représentation de « Entre deux mères » le 10 mars à la bibliothèque Sésame
Vendredi 6 mai 2022 : « Entre 2 mères » à la Maison de la création (site Gare) à 19h30, suivi d’un bord de scène
Samedi 21 mai 2022: « Entre 2 mères » au festival « Ô tour de contes » (Forest) à 14h
Samedi 10 juillet 2022 : « Entre 2 mères » au festival de Chiny, à 14h
Dimanche 9 octobre 2022 : « Entre 2 mères » à l’Ecole des arts de Braine-l’Alleud, à 16h. Une organisation de la bibliothèque de Braine-l’Alleud
Vendredi 21 octobre 2022 : « Entre 2 mères » au Courlieu, à 20h

Dates de diffusion 2023

Mardi 24 janvier 2023 : « Entre 2 mères ». Séance scolaire (S3 et 4 pro de l'Institut Frans Fisher) au Centre culturel de Schaerbeek. Une organisation de la bibliothèque Sésame dans le cadre d’un projet soutenu par les Amis de la morale laïque => La bibliothécaire les a rencontré à la bibli pour une mise en réseau, il y a eu la projection Couleur de peau : miel, 4 ateliers philo autour des thématiques, des haïkus, une rencontre avec Thomas Lavachery)
Vendredi 10 mars 2023 : « Entre 2 mères » au Centre culturel de Schaerbeek, à 20h30. Dans le cadre de leur événement 364Elles autour de la maternité
Samedi 18 mars 2023 : « Entre 2 mères » à la Templerie des Hiboux, à 20h, dans le cadre de leur festival autour de la natalité et de la parentalité
Samedi 25 mars 2023 : « Entre 2 mères » à la bibliothèque Sésame à 14h, précédé d’un atelier familiale le matin avec Thomas Lavachery (samedi en famille autour de la thématique)

Référence bibliographique

OUVRAGES QUI ONT SERVI A LA PREPARATION

Jung, Couleur de peau : miel, Quadrants, Toulon, 4 tomes, 2007, 2008, 2013 et 2016 (Quadrants Astrolabe)

Jaffredo Marie, Yuan : journal d'une adoption, Vents d'ouest, Grenoble, 2019, 115 p.

Guinot Anne, Un si profond silence, L'âme de la colline, La-Roche-en-Ardennes, 2021, 177 p.

ARTICLES QUI ONT SERVI A LA PREPARATION

Pourquoi il est urgent de préparer les enfants adoptés au racisme, Entretien avec la réalisatrice Amandine Gay, par fanny Marlier, 20 novembre 2019 in Les Inrockuptibles, article en ligne sur https://www.lesinrocks.com/

On n’a pas pensé que les enfants adoptés deviendraient des adultes, Entretien avec Amandine Gay, par Mohamed Warda, 5 otobre 2018 ( Ekho), article en ligne sur https://ehko.info

DOCUMENTAIRE RADIO POUR PREPARATION

Naissances de mères, récit à 4 voix de marie Betbèze, EN écoute libre sur le Soundcloud de l’ACSR (Atelier de Création sonore radiophonique)

LIENS VERS DOCUMENTAIRES - PREPARATION

Marie Betbèze sur la maternité : https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/histoires-de-familles-14-naissances-de-meres

OUVRAGE QUI A SERVI AUX RENCONTRES/COLLECTAGE

Gaëta Italia, Lee : une histoire d'adoption, Couleur livres, Bruxelles, 2012, 123 p.

SUR L’ADOPTION EN GENERALE ET POUR LA PARTIE RECHERCHES

Convention internationale relative aux droits de l’enfant (1989) – texte intégral

Organismes d’adoption :

Souries d’enfants – Larisa, Liège, https://www.sdel.be/

Références sur l’adoption : site de la FWB

Références sur l’adoption : site https://www.croiseedeschemins.be/

Non classé

réserver